Traitement de l’air

Action qui va mettre en mouvement l’air dans un volume ambiant à différents desseins.
Par action sont à distinguer :

• Ventilation naturelle ;
• Ventilation mécanique.

• Ventilation de locaux où sont stockées des substances dangereuses ;
• Désenfumage de fumées froides, de fumées chaudes ;
• Mise en surpression de sas de laboratoire, salles blanches.

A l’heure où les bâtiments deviennent parfaitement étanches à l’air, la ventilation des volumes occupés tant dans l’habitat que dans le secteur administratif devient l’un des éléments essentiels de qualité de vie, de qualité de confort et de bien-être. Sans ventilation qui fonctionne ces volumes vont devenir invivables, pollués voire malsains.

Bien que l’air ne soit pas le meilleur fluide caloporteur (air = 1kJ/kg/K, eau = 4,18 kJ/kg/K), il n’en reste pas moins un fluide très couramment utilisé pour des applications courantes :

• Chauffage ;
• Aérothermes ;
• Refroidissement ;
• Climatisation des salles informatiques.

La capacité de l’air à absorber et véhiculer de la vapeur d’eau va être mise à contribution pour contrôler de manière locale ou centralisée le taux d’humidité d’un volume soit pour le confort physiologique soit pour prévenir les chocs électrostatiques (salles informatiques, Datacenter ).

Le rôle et le savoir-faire de l’Ingénieur-Conseil va se révéler crucial après analyse des données. En fonction des objectifs à atteindre il va déterminer :

• Le mode de ventilation (naturelle ou mécanique) ;
• Le dimensionnement (m³/h, m³/h/m², taux de renouvellement) ;
• Le choix du diffuseur : la manière d’introduire l’air dans le volume, le brassage du volume va déterminer le bon fonctionnement du système de ventilation ;
• Le type de gainage (résistance à la corrosion, comportement à l’encrassement, pertes de charges, ….) va déterminer le comportement dans le temps de l’installation ;
• Le choix des ventilateurs ;
• Le choix de la régulation, du débit (constant, variable).